Le travail monastique

Le travail occupe une part importante de la journée monastique. La communauté s’efforce de vivre du travail de ses mains, comme l’y invite saint Benoît, et elle n’échappe pas aux nécessités et parfois aux dures réalités de la vie économique.

Cependant le travail monastique ne recherche pas le profit pour lui-même : il s’inscrit dans la vie du moine comme un prolongement de la prière liturgique et personnelle, mieux, il s’efforce d’être prière – la « prière des mains ». Il est vécu comme un service.

Le travail possède aussi une dimension intérieure, cachée, spécifiquement chrétienne. Il est à la fois participation à la Création et communion à l’œuvre rédemptrice du Christ.

C’est alors qu’ils seront vraiment moines, lorsqu’ils vivront
du travail de leurs mains, à l’exemple de nos pères et des Apôtres.

Règle de Saint Benoît, Ch. 48