Vie fraternelle

Les frères supporteront avec
une très grande patience les infirmités d’autrui, tant physiques que morales ; ils s’obéiront mutuellement de tout leur cœur. Nul ne recherchera ce qu’il juge utile pour soi, mais bien plutôt ce qui l’est pour autrui. Ils s’accorderont une chaste charité fraternelle ; ils craindront Dieu avec amour ; ils aimeront leur abbé avec une charité sincère et humble ; ils ne préfèreront absolument rien au Christ. Qu’Il nous amène tous ensemble à la vie éternelle.

Règle de Saint Benoît, Ch. 72

Pour saint Benoît, la vie monastique est un combat où la présence de frères – de sœurs – nous aide à tenir bon, nous porte, nous encourage, nous fait grandir.

Dans la vie commune se révèlent aussi les faiblesses, les fragilités de chacune ; c’est ainsi qu’on apprend à se connaître soi-même
et à porter les poids les unes des autres, dans la forte expérience du pardon mutuel et de l’œuvre de la grâce.

Portez les fardeaux les uns des autres : c’est ainsi que vous accomplirez la loi du Christ.

Saint Paul aux Galates, 6 – office de Sexte